vendredi 3 décembre 2010

Someday I'm gonna smack your face


C'était il y a quoi... 30 ans, sûrement un peu plus... Ancienne Belgique, les Stranglers allument la salle comme peu l'ont fait.  Autre époque, autre public, ça saute, ça se pousse, ça se bouscule, ça se balance des coups et des claques... ça fait partie du spectacle.  JJ Burnel balance l'un ou l'autre coup de savate à qui veut vérifier qu'il est vraiment teigneux.  Tout s'enchaine.  Deux heures de dinguerie.
30 ans plus tard ou un peu plus... Botanique... Hugh Cornwell, chanteur et guitariste des Stranglers, débarque avec son matériel.  Ca traîne un peu, mais on est patient.  On est une centaine, 50 ans au compteur. C'est parti.  C'est parfois approximatif, mais on s'en fiche.  Ca commence à sauter, ça commence à se pousser, ça commence à se bousculer, ça commence à se balancer... des coups et des claques partent en douceur... c'est vite fini... On s'amuse comme on veut.  Ca dure deux petites heures.  Et puis ça se termine, et puis il s'assied et propose son dernier disque à la vente avec sa signature pour qui veut. Grandeur et décadence ou choix de carrière... who knows... n'empêche, voir ce gars, figure mythique pour ceux qui, comme moi, squattaient les salles de concert fin des années 1970, négocier ces chansons, ça éclaircit les idées.

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