dimanche 8 janvier 2012

Nature



C'est pour ça que j'aime ouvrir les yeux le matin... ne pas savoir de quoi la journée sera faite. Hier. Au hasard des "amis" et des photos sur fb, je laisse un commentaire sur une photo. On échange. Quelques compliments plus tard, il est convenu que je lui tirerai le portrait un de ces quatre. On s'organise, on remet plus d'une fois. Hier donc. J'arrive dans les beaux quartiers. Hors d'haleine, j'ai pas bien évalué mon temps et entre les achats pour le repas du lendemain et les quelques livres dans lesquels j'ai plongé le nez dans les librairies que j'ai trouvées sur la route, j'arrive avec du retard et je n'aurai pas beaucoup de temps, mais trop tard pour annuler.On s'installe. On papote. On fait connaissance. "J'aimerais que tu me prennes en photo nue dans mon jardin"... Vous me connaissez (ou pas), j'ai l'esprit vif, mais il arrive que ... J'intègre l'information et les paramètres de ce qui va suivre... "Oui, très bien, on y va..." Je sors mon appareil. On redescend les deux volées d'escalier, passage par la cave et nous voilà dans le jardin. Le temps que je règle la machine, elle est nue et va d'un côté à l'autre du jardin. C'est un jardin de ville et c'est l'hiver... c'est-à-dire que nous sommes entourés de bâtiments et de fenêtres... Je zoome. Je clique. Il fait doux. Elle continue d'aller d'un coin à l'autre. Une vingtaine de photos plus tard, je dis que voilà, que c'est bien, qu'il y a ce qu'il faut. Elle se rhabille. Je remballe mon appareil et nous remontons chez elle. Je ne m'attarde pas, il me faut aller chez le fromager.


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