jeudi 5 avril 2012

Qui a fait cà?


Au début de ce blog, je m'étais donné comme contrainte de poster quelque chose tous les deux jours. Cela a duré ce que ça a duré. Les promesses, surtout celles que l'on se fait, sont sans doute faites pour ne pas être respectées. Enfin, j'attends vos avis.

J'aurais pu continuer à commenter l'événement précédent. Il y a eu quelques pépites dans le genre absurde : la carte d'identité que l'on exige pour vous donner une nouvelle carte de banque ou un duplicata de votre abonnement transports, alors pour cette nouvelle carte, vous avez besoin de faire des photos, et donc d'avoir de l'argent que vous n'avez pas... et qu'il vous faut aller à l'autre bout de la ville pour faire votre déclaration de perte et que ce serait mieux d'y aller en métro... Soit, je me suis démerdé.


J'aurais pu raconter qu'il est arrivé la même mésaventure à l'une de mes filles, quelques jours plus tard, et que là aussi, l'absurdité était au rendez-vous. L'absurdité de croiser une patrouille de police quelques minutes après s'être fait voler, de décrire l'agresseur, d'entendre les jeunes du coin dire aux policiers qu'ils devraient aller voir du côté de la Place Lemmens, que c'est là que les téléphones se regroupent... et s'entendre dire que ce n'est pas la peine, qu'ils ne le retrouveront pas, que trois-quatre minutes c'est beaucoup trop, que ça ne sert plus à rien...


Et puis, ma fille, la dernière, la plus jeune, m'a raconté sa semaine à l'école. L'école, c'est sans doute le lieu qui change le moins; quand j'entends mes enfants en parler; et comme ils ont de 24 à 11 ans, il y a matière...; c'est ce que je me dis. L'anecdote? Banale... Une blague de potaches, dans une autre classe, un élève a rédigé une charte dans laquelle les règles de vie à l'école prenaient des airs d'anarchie douce, quelques-uns ont signé. Le texte est tombé dans les mains d'un professeur. Il a demandé qui avait rédigé le texte. Personne n'a moufté, bien sûr. Alors, l'habituel "Ou vous me dites qui c'est, ou toute la classe est en retenue!" a tonné.  


Je n'ai jamais compris cette réaction. Cela me fait penser aux arrestations arbitraires. Cela me fait penser que jamais on ne tolèrerait d'être sanctionné parce que l'on ne dit pas qui a ou aurait commis une infraction à laquelle on n'est pas lié. Dans le tas d'élèves, il y en a qui ne connaissaient pas l'existence de cette charte... peu importe, ils ont été sanctionnés... Je comprends d'autant moins cette réaction que l'école, c'est le lieu où l'on est sensé apprendre la citoyenneté, la justice et tout le toutim... M'est d'avis que ce comportement là, la punition collective, en est très éloignée.



2 commentaires:

  1. Que la Banque ne veuille pas donner accès à un compte à quelqu'un qui ne sait pas prouver son identité, je peux comprendre,ne penses tu pas que tout aurait été plus simple si la police...
    pourquoi t'avoir laisser rentrer chez toi sans un document qui remplace ta carte d'identité? Hà oui c'est vrai! il fallait deux photos... Les bureaux de police ne pourraient ils pas être équipés pour cela? une cabine "photo minute" dans leurs locaux, par exemple...non! ce serait trop simple. Lors de ton agression,lors de l'agression de ta fille comme lors de l'accident dont j'ai été victime il y a quelques jours, la police a été fidèle à elle même,oui! l'absurdité au rendez vous.
    Tu dis pas comprendre la réaction de l'école au sujet de la "sanction collective"...oui d'accord avec toi mais que pense tu du manque de courage de celui ou celle qui n'a pas eu le courage d'assumer ses actes?

    RépondreSupprimer
  2. Je pense que c'est un gamin de 13 ans qui a besoin de grandir. Et je pense que ce n'est pas avec l'exemple de l'adulte, de l'enseignant qui fait montre de peu de courage que cela risque de lui en donner l'envie.
    Pour ce qui est de la banque, oui, je sais, mais c'est mon agence, ils me connaissent... soit, je comprends mieux leur réaction que celle de la Stib, pour mon abonnement, où ils ont ma photo dans leur base de données.
    Belle soirée
    Massimo

    RépondreSupprimer