vendredi 2 janvier 2015

Tintin was here






Des mois que je ne passais plus par ici. On s'en fiche pas mal. Moi aussi. Et puis, ça revient, l'envie d'écrire revient. Comme ça, en feuilletant l'album photo d'une année. Ca tiendra ce que ça continuera.

L'an passé il y a eu :

un passage par l'hôtel Marriott le temps d'une photo et par l'hôtel l'Espérance, le temps d'un atelier d'écriture,
des opérations pour Emma et Ugo, 
des morts qui ne tiennent pas sur les doigts d'une main, 
de l'alcool à tous les degrés mais souvent trop et trop souvent, 
des boules de Noël qui roulent sur la cheminée faute de sapin,
un accident de voiture qui aurait pu mal tourner,
Cendrillon qui fait des siennes dans une brocante,
des artères qui se bouchent et un foie qui appelle à l'aide,
des sourires qui manquent ou se font rares,
des escapades à Oostende, Anvers, Gand, Bologne, Dunkerque,
des photos exposées, vendues, perdues, jetées,
de plus en plus de monde qui se couche et attend que ça passe,
des centaines de films vus, quelques-uns choisis et présentés au Festival du Film méditerranéen,
des coups de gueule, trop, des coups de coeur, pas assez,
un mariage où j'ai ri, d'autres où je ne suis pas allé,
un attrait pour les poteaux et les stickers qui s'y collent,
des centaines de livres lus mais peu d'élus,
des projets et des envies qui ne résistent pas à ma paresse,
des zombies dans les rues et sur les écrans,
des nuits agitées, des nuits de plaisir, des nuits de cauchemars, des nuits de merde,
des bobos privilèges de l'âge,
la peur qui s'installe dans les têtes, dans les rues, dans les conversations,
des petites choses que j'ai créées et dont je suis fier,
une nouvelle activité dans la grisaille professionnelle qui me fait voyager et voir du monde, ici, pas loin, mais c'est beaucoup,
des mots écrits un peu partout, des mots qui se retrouveront et deviendront quelque chose de plus construit,
des matches de football à n'en plus finir,
des grèves et des manifestations,
le désintérêt pour la politique,
une religieuse à qui j'ai fait lire "Le diable tout le temps" de Donald Ray Pollock,
la découverte de la Monnaie,
une douche prise tout habillé,
un atelier d'écriture qui ne se passe pas comme prévu,
des hésitations, des doutes, quelques certitudes,

...

que sais-je encore... 

des sensations, des malaises qui demeurent après une nuit mal passée, une conversation mal engagée, des oublis qui s'additionnent et finissent par se multiplier,

il est sans doute temps d'en resté là,
il est peut-être temps de reprendre là où j'en étais resté.

Et de remercier Tintin d'avoir passé quelques instants avec moi pour débuter 2015.



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